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Le journal d'un khâgneux
8 septembre 2011

Pfiouh.

Aujourd'hui fut une longue journée, particulièrement parce que M.Eco a décidé de parler d'un sujet extrêmement long sans la moindre pause et que Mme.Math n'a pas non plus daigné nous laisser nous reposer, ce qui nous fit 4 heures de cours de suite, le tout juste après avoir mangé, donc étant tous en pleine digestion. Le degré de suicide d'attention fut très élevé.

 

Ce matin tout s'est bien passé. J'ai cru être mal parti pour un oral d'anglais qui en fait est pour demain, sur un sujet bien plus simple et court que ce que j'imaginais, et la partie écrite est également plus simple et plus courte que je ne le croyais. Les deux heures de lettres furent très agréables et j'ai aimé "découvrir" Valéry (car je ne suis pas un élève modèle, je n'ai toujours pas mon recueil et je n'avais jusqu'alors rien lu de lui, malgré l'amour que Brassens semblait lui porter). Enfin ce qui m'a le plus plu c'est trouver des connotations perverses dans un poème qui n'en a finalement que très peu. J'ai été heureux de voir que tous les autres garçons avaient la même interprétation scabreuse dûe au fait qu'on se soit tous dit "le moi lyrique est un homme!", quand il s'agissait, en fait, d'une femme. Ce qui changeait énormément de choses, croyez-moi.

 

J'ai légèrement avancé dans la lecture des confessions de Rousseau. J'ai longtemps détesté Rousseau. Je veux dire, haï au point de considérer le "Discours sur l'origine de l'inégalité parmi les hommes" comme le pire livre dont j'ai jamais lu les pages. Pourtant j'ai dans mes lectures pour les colles les confessions et je décide donc de les lire, et pour éviter de trop souffrir en lisant cet ouvrage, je me suis mis en condition avant de l'entamer.

 

J'ai l'idée selon laquelle tout le monde peut tout aimer si ce qu'on veut faire aimer ou aimer est présenté sous le bon angle. C'est loin d'être aussi réjouissant qu'on veut bien le croire, mais ça permet au moins de pouvoir apprécier (ou au moins ne pas haïr) ce qui nous est imposé dans ces années d'études. Être de bonne humeur gaillarde pour lire Rabelais, d'humeur romantique-héroïque-mégalomaniaque pour lire Rousseau, être en pleine dépression pour écouter Noir Désir (même si c'est rarement utile pour soi et que ça ne fait que nous désespérer encore plus), tout ça peut nous aider à aimer ces différentes oeuvres. Ce que j'aime dans cette solution, c'est qu'elle réduit le problème aux conditions dans lesquelles on apprécie l'oeuvre en question. Elle ne sert donc pas à jauger de la valeur ou de l'importance de ce qu'on apprécie, et ce n'est pas ma préoccupation principale en ce moment, le résultat est donc splendide.

 

Enfin bon, trève de plaisanteries. J'ai encore à écrire deux pages (haha) de résumé sur deux thèmes différents sur deux pays différents que sont l'UK et l'USA (en commettant des fautes impardonnables et en mélangeant le français à l'anglais), et c'est pour demain.

Je vais donc y aller, puis m'écrouler sur mon lit adoré. Et dormir.

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  • Pour vous, qui êtes embarqués en AL ou en BL, qui ne savez pas ce que vous y faites. Pour vous qui savez, mais qui ne voyez pas de suite. Pour vous qui vous dégonflez par vous même ou piqués par les autres. Pour moi et pour que j'assume toutes ces choses.
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